Dans un monde où les aveugles voient clair, les boiteux redressés ; tout semble farouche et miraculeux. Dans cette optique, il y a lieu de noter que ces endroits sont dignes d’être nommés « la Cour des Miracles ». Dès lors, on baptisait ainsi les repaires des mendiants et des filous qui déposaient leur costume de duperie à l’entrée de ces fameux cours de miracles de Paris. De génération en génération, ces endroits ont marqué l’histoire de France et sont à jamais ancrés dans les anecdotes de Paris. Par ces propos, voyagez à travers le temps et l’espace et découvrez les fameux cours de miracles qui différencient la capitale de France.
La fameuse rue Neuve-Saint-Sauveur : la cour de miracles, la plus réputée en France
L’histoire est une des grandes armes d’attraction touristique que Paris possède. Riche en aventure passionnant, les cours de miracles se définissent comme les anciens repaires de voleurs et de truands. De nos jours, ces derniers sont devenus des références en matière touristique à l’occasion d’une petite visite en france. Au Moyen Âge, la rue Neuve-Saint-Sauveur accueillait les éclopés, de faux pèlerins ou encore des soi-disant aveugles. Actuellement, cette dernière est appelée « rue du Nil ». À la tombée de la nuit, les coquillards et les trimards prennent possession des lieux tout en menant leur mode vie quelque peu non catholique. D’où le nom « cours de miracles » assigné à ces endroits. Entre la rue des Forges reliée à la rue Damiette jusqu’à la rue du Nil, plusieurs souverains ont tenté d’y déloger les infortunés dans le but d’y construire des halles de la marée. En 1784, les maisons de ces fameux lieux furent rasées afin de faire disparaitre ce quartier malfamé pour y apporter la lumière et la gloire. Pour plus d’information, rendez-vous sur www.paris-anecdote.fr/.
L’histoire cachée des cours de miracles de Paris
France fait partie des meilleures destinations voyage au monde. Orné par des lieux historiques, des endroits à couper le souffle, Paris mérite énormément votre attention pour une petite visite touristique. Parmi les grandes variétés de merveilles de France, les cours de miracles font partie des endroits phares pour un petit voyage culturel. Le soir venu, les voleurs et les escrocs arpentent les rues de la cour de miracles tout en vivant un mode de vie non catholique. Le matin, ces derniers enfilent leurs costumes d’homme dépravé pour quémander dans les rues de la ville. Depuis le Moyen Âge, ceux qui habitaient les cours de miracles ont des mœurs et des valeurs un peu hors du commun. Autre fois, ces lieux malfamés constituaient un terrain de brigandages et d’oisiveté. En ces temps-là, on y trouvait toutes sortes de vices. Comme la plupart des gens le pensaient, ces endroits sont dépourvus de loi et de foi. De nos jours, ces fameux cours de miracles n’existent plus. Tout de même, les histoires de ces gens resteront à jamais gravées dans les éphémérides de France.
Les cours de miracles : les rues sombres de Paris
À l’occasion d’une visite du côté des Halles, il faut remarquer les souvenirs lointains de la cour de miracles situés sur la rue de la Grande Tuanderie. Sans nul doute, il faut noter que ce dernier est le plus ancien parmi tant d’autres. Pour ce qui est de la vie au niveau de ces lieux, l’historien Henri Sauval la définit comme une vaste zone sale où le vice et la noirceur de l’homme règnent. En étant les lieux de vie des argotiers, les cours de miracles étaient impénétrables. Ces derniers avaient développé leurs propres langages et leur propre loi et croyance. Dans cette zone de non-droit, les mendiants et les handicapés jouaient une scène de personne en grave difficulté qui mériterait l’aide de tout le monde durant la journée. Le soir, ces derniers reprennent l’usage de leur force naturel pour voler et escroquer les autres. Comme par magie, leur faiblesse disparaissait pendant la nuit, d’où l’appellation « cour des miracles ».
La fin de l’existence des cours de miracles
Au courant du XVIIe siècle, paris aurait compté jusqu’à une douzaine de cours de miracle. L’existence de ces derniers fut prouvée par la publication de l’œuvre de Victor Hugo, intitulée : « Notre-Dame de Paris ». Ces cours étaient impénétrables par les honnêtes hommes. Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer que le cœur de la capitale avait pu renfermer un tel lieu de dépravé et de gens malhonnête. Cependant, les membres de ces bandes ont une organisation et une hiérarchie parfaitement établie. Ainsi, ce groupe de personne avait une même langue et un roi qui les commandait. Inquiet par cette situation, Louis III ordonne la construction d’une rue qui traverserait la grande Cour de Miracle pour disperser ce groupement d’individus. En passant par la mort de plusieurs maçons et des divers problèmes du terrain, ce projet ne prendra pas vie avant 1784. En effet, c’est l’édit royal ordonnant la destruction de toutes les maisons situant sur ces rues qui va signer la dislocation des cours des miracles. Par ces propos, la visite de ces lieux est entre autres une grande aventure à ne pas rater.